ici, comme partout ailleurs

Tranquillement pas vite rimouski devient sherbrooke. Je croise des gens que je connais partout. Ce matin, en allant à l'université, une personne qui fait son jogging ou qui va diner. Ce soir, à l'épicerie.

D'ailleurs je créer mon personnage, je fais croire que je me nourris juste de ramen et de bière.

Aujourd'hui, j'ai eu l'idée qui va m'habiter tout le reste des deux semaines et que je présenterai à la fin durant un spectacle rassemblant tous les étudiants. Comme je travailles en projet, je vous présente la prémisse plus bas. Je commence à me sentir plus inclus dans le groupe, je parles à certains et d'autres me surprennent magistralement par leur talent.

Soirée tranquille avec la personne qui m'habite, nous mettons sur la table la mise en oeuvre d'un recueil à l'automne 2015.

Demain, spectacle à saint-flavie devant des caméras pis toute, beau temps, mauvais temps.  J'hais ce genre de publicité, et à ce que je crois sentir dans le groupe, je ne suis pas le seul; certain parle même de skipper. Je vais ressortir mon école de poésie anarchique. Dire ce que j'ai écris au jardin des métis, mais poussé plus loin encore.

On s'en reparle

p.s: je crois que je vais m'apporter une bière pour l'atelier, ça ne vas pas déranger mon prof, je suis certain et calmer l'image de l'auteur puritain.

Robert Lalonde

Premier atelier avec Robert Lalonde. Enfin, je trouve que j'étais venu chercher. Une école américaine inspirée des histoires de légende et de la façon de faire d'hemingway: écrire vrai. Ça me fait penser au cours que j'ai suivi avec Lise Vaillancourt. Il m'a rappelé qu'il faut écrire pour notre plaisir, kit à écrire petit. C'est pour ça que je ne dis pas tout ici sur mes journées ( je dois bien me justifier).

En rentrant, j'ai marché pour la première fois du centre-ville. C'est long, mais c'est très beau. Le poème de Shawn Cotton si prête bien.




p.s: pas acheté de livres pour le 12 aout. Ceux qui me connaissent bien devineront que je n'ai pas besoin d'événement particulier pour acheter des livres et surtout, que je n'aime pas les obligations.

 Le chant des mouches de Sébastien Chabot
Les oiseaux parlent au passé
Panique chez les parlants - François Guerrette.

Je me suis quand même fait donner un livre par une amie que je me suis empressé de faire dédicacer.
Il se trouve que Robert Lalonde a lu mon texte d'inscription, c'est intimidant.

l'hiver au fond des bâtisses

Première journée en classe depuis bien longtemps.
Dur de rester assis pendant plus de 2 heures en attendant «l'inspiration». Beaucoup plus envi de bouger dehors. Je trouve ça dommage que nous soyons confiner à l'intérieur la plus part du temps. Le niveau de la classe semble bon, pour ma part l'inspiration n'est pas encore au rendez-vous. Les minces pistes autour de la poésie ne sont pas de mon «école».

Topo
Je me suis acheté deux François Guerrette à une petite librairie indépendante du centre-ville et mangé un plats coréen inhabituel pour moi.

Et comme toujours, ma vie est un roman de Kafka, ma propre caisse m'a soustrait 281$ sous le prétexte d'une assurance pré-établie. Alors que j'ai aucunes assurances avec ma caisse. Je vais devoir appeler demain, mais ça noirci le voyage.

Ce soir, il fait particulièrement froid dans ma chambre, le sous sol d'un ami. Rimouski, c'est l'été le jour et l'hiver la nuit.

ma maison c'est l'hiver
où je passe les nuits
au creux de tes bras 
étrangères

un bi-bim-bap qui pétille comme une bavette

matane-matante

Ouais ben Matane c'est surfait. J'y ai soupé ce soir, dans une sorte de brasserie-poissonerie qui me rappelait un peu le Saint-Gab de Windsor. Les gens étaients sympathiques, mais sans plus. On voyait pas le fleuve de la terasse et les fruits de mer goûtaient comme partout ailleurs. Un plus petit village aurait peut-être combler mieux les espérances.

Autrement qu'un incipit accrocheur, l'université à réellement commencée: randonné dans le bois, remise de t-shirt, devoirs et rencontres. Constat:mes journées seront chargées et beaucoup de gens de Sherbrooke.

La randonnée littéraire avec Michelle Plomer était bien, mais pas exploitée à son plein potentiel. Défaut que j'ai, j'imagine et rature ce qui m'apparaît minimisé. Trois lectures dans trois endroits différents sans rien dans les interludes. Nous avons même terminé dans une pièce sans fenêtre. J'aurais imaginé quelque chose plus prêts de la nature, un peu comme les conteurs de randonner en europe.

Frank Poule avec Gaïa aurait été parfait. Il faut que je pense à en glisser un mot.

p.s: il y a du nouveau dans la section poésie 

kamouraska-rimouski

arrivé à destination au bout de 12h de voyage.
Plusieurs arrêts furent la clé de cette si longue route.
Les plus marquants sont ceux à Kamouraska et à la micro brasserie : Tête d'allumette.

Déjà pour me mettre dans le bain, j'ai écris un petit poème classique sur une publicité de l'endroit, que j'ai laissé à la tenancière.

au terme du jour

un petit coin

au creux du varech

où il fait bon

de Bruler la nuit 

Première heures de vacances à attendre le depart.
J'imaginais autrement mon debut de vacances. Tout arrive à point à qui sait attendre que l'on dit.

Un nouveau départ.

Ça fait longtemps.
                J'ai pas changé.
 J'ai à peine perdu des cheveux.

Pis tu sais quoi ? Demain, je pars pour rimouski dans un «séminaire de création».

Ben ça sera l'occasion de me lire plus souvent faut croire.


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